2 octobre 2009
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Préface
Vivre pour deux. Vivre pour les autres. S'oublier, mais surtout ne pas oublier de voir le monde, attentivement, de le disséquer dans sa complexité, ses injustices ou ses horreurs, d'entendre les hommes, les femmes, les enfants qui partout, sur tous les continents, sont les mêmes, c'est-à-dire des êtres humains.
Darius Tavassoli sait cela, car il a beaucoup voyagé ; il a en effet réalisé un très long voyage depuis l'enfance pour atterrir en France sans en connaître ni la langue, ni les moeurs étranges... pays où les gens souffrent de trop avoir avant de penser tout simplement d'être.
Certes, il n'existe pas de hiérarchie dans la douleur. Mais Darius Tavassoli, parce qu'il a sillonné le vaste monde, des régions dévastées par des guerres, des catastrophes naturelles, connaît l'ampleur du désastre.
Il a passé de trop longues années à se taire. Aujourd'hui, dans Bobobar, le lieu capital et emblématique de ceux qui se la jouent et profitent du crime de faire semblant d'être libre, il se moque des plaies de cette époque médiocre, des profiteurs de misères, il dénonce les arrivistes et le temps revenu des assassins.
La fiction est toujours en deçà de la réalité. Il était temps de le rappeler aux lecteurs.
Paris, le 26 octobre 26 octobre 2006
Jean-Michel Platier
Vivre pour deux. Vivre pour les autres. S'oublier, mais surtout ne pas oublier de voir le monde, attentivement, de le disséquer dans sa complexité, ses injustices ou ses horreurs, d'entendre les hommes, les femmes, les enfants qui partout, sur tous les continents, sont les mêmes, c'est-à-dire des êtres humains.
Darius Tavassoli sait cela, car il a beaucoup voyagé ; il a en effet réalisé un très long voyage depuis l'enfance pour atterrir en France sans en connaître ni la langue, ni les moeurs étranges... pays où les gens souffrent de trop avoir avant de penser tout simplement d'être.
Certes, il n'existe pas de hiérarchie dans la douleur. Mais Darius Tavassoli, parce qu'il a sillonné le vaste monde, des régions dévastées par des guerres, des catastrophes naturelles, connaît l'ampleur du désastre.
Il a passé de trop longues années à se taire. Aujourd'hui, dans Bobobar, le lieu capital et emblématique de ceux qui se la jouent et profitent du crime de faire semblant d'être libre, il se moque des plaies de cette époque médiocre, des profiteurs de misères, il dénonce les arrivistes et le temps revenu des assassins.
La fiction est toujours en deçà de la réalité. Il était temps de le rappeler aux lecteurs.
Paris, le 26 octobre 26 octobre 2006
Jean-Michel Platier